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Historique


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75 ans de transformation

Années 1940

1943 :
Création de la Fondation ontarienne pour la recherche en cancérologie et le traitement du cancer

La province de l’Ontario s’est dotée de la Loi sur le cancer, donnant ainsi lieu à la création de la Fondation ontarienne pour la recherche en cancérologie et le traitement du cancer. Son conseil médical consultatif recommande de concentrer les soins de cancérologie au sein des cliniques gouvernementales, avec l’établissement de trois centres universitaires consacrés à la formation dans ce domaine. Six comités sont créés avec pour mission de se consacrer à différents aspects de la Fondation : la recherche scientifique, la recherche clinique, l’enseignement public, l’enseignement professionnel, les centres de cancérologie et la gestion. Le Dr Gordon E. Richards est nommé directeur général et la Fondation reçoit une subvention de 500 000 $ en vue d’entamer le processus de centralisation des soins de cancérologie de la province. Le siège social est établi au 22 College Street, à Toronto, dont le loyer s’élevait à 204 $ par an. Le personnel était composé du directeur général, d’une secrétaire à temps plein et d’un secrétaire-trésorier à temps partiel, F.D. Beauchamp. Ces débuts modestes de la Fondation ont fait place à CCO tel qu’on le connaît aujourd’hui.

1947 :
Ouverture de notre première clinique de cancérologie

Le 20 mars 1947, la Fondation ouvre sa première clinique de cancérologie. Située dans la nouvelle aile Victory de l’Hôpital général de Kingston, la Clinique de Kingston de la Fondation occupe une superficie de 4 000 pieds carrés et regroupe des professionnels du traitement du cancer, notamment des radiothérapeutes, des chirurgiens et divers spécialistes. En 1954, nous supervisons des cliniques à Hamilton, Ottawa, London, Windsor et Port Arthur, avant d’ajouter ultérieurement des cliniques à Sudbury et Toronto. En 1984, ces huit cliniques seront rebaptisées « centres régionaux de cancérologie », et en 2004, leurs activités seront transférées à leurs hôpitaux hôtes, ces derniers intégrant ainsi toutes les activités oncologiques sous leur toit. Depuis 2003, la province de l’Ontario est venue ajouter six nouveaux centres de cancérologie aux huit premiers.

Clinique Kingston de la Fondation ontarienne du cancer

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Années 1950

1951 :
Entrée dans l’histoire avec la radiothérapie au cobalt 60

L’hôpital Victoria de London (Ontario) entre dans l’histoire en administrant à un patient un traitement provenant d’un isotope au cobalt 60. Ce traitement révolutionnaire a recours à des radiations gamma et est plus efficace contre les cancers traités directement en leur cœur.

Un homme à l’Institut de radiologie de l’Ontario

1958 :
Ouverture des portes de l’Institut du cancer de l’Ontario et de l’Hôpital Princess Margaret

Le 25 septembre 1958, avec l’appui de la Fondation, l’Institut du cancer de l’Ontario et l’Hôpital Princess Margaret ouvrent leurs portes. Le premier ministre de l’Ontario dévoile un nouveau pavillon conçu pour accueillir les patients ambulatoires en octobre de la même année. Peu de temps après, ce nouveau bâtiment accueille l’Institut de radiologie de l’Ontario, qui était situé à l’hôpital général de Toronto.

Un pavillon prévu pour accueillir les patients ambulatoires

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Années 1960

1960 :
Lancement d’un régime d’assurance-médicaments

Considérant le coût élevé des médicaments pour les patients atteints d’un cancer, nous lançons notre régime d’assurance-médicaments. Initialement mis à la disposition des patients recevant un traitement à domicile, il a été par la suite étendu aux patients ambulatoires des centres régionaux de cancérologie.

Découverte fondamentale liée au test de la sensibilité de la moelle osseuse aux radiations

Les docteurs Ernest McCulloch et James Till, biologiste et physicien à l’Institut du cancer de l’Ontario, commencent à tester les cellules de moelle osseuse pour mesurer de manière précise leur sensibilité aux radiations. Ils font alors une découverte fondamentale par accident, en établissant que les nodules qui se sont formés dans les rates des souris proviennent d’une unique cellule de la moelle osseuse. Ils démontrent pour la première fois l’existence de cellules souches et ouvrent la voie aux greffes de moelle osseuse et autres traitements contre les maladies chroniques.

Les docteurs Ernest McCulloch et James Till

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Années 1970

1970 :
Intégration du Registre des cas de cancer de l’Ontario

Le ministère de la Santé de l’Ontario transfère ses activités statistiques relatives au cancer et le Registre des cas de cancer de l’Ontario à la Fondation, nous confiant ainsi la responsabilité de l’archivage des données liées au cancer dans la province. Aujourd’hui, ces données sont utilisées pour surveiller l’incidence du cancer, la mortalité, les profils de survie et les tendances liées au cancer, tous étant des facteurs pris en compte dans la planification des soins de cancérologie à l’échelle de la province.

1972 :
Réception de notre premier ordinateur

La Fondation se voit offrir un ordinateur GE 265 Mark I, un don de la Générale électrique du Canada. Acquis par le directeur des statistiques médicales Alph Sellers, cet ordinateur occupe une pièce complète dans les bureaux de la Générale électrique sur la rue King, à Toronto. La Fondation et les cliniques provinciales sont reliées à l’ordinateur au moyen d’un réseau de télécommunications. Nous avons évolué au cours du temps pour aujourd’hui créer des systèmes de gestion de l’information visant à améliorer la sécurité et l’expérience des patients atteints d’un cancer dans l’ensemble de la province.

Ordinateur GE 265 Mark I

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Années 1980

1982 :
Établissement d’un nouveau protocole d’essais cliniques

En réunissant tous les centres de cancérologie, la Fondation participe à la création du Ontario Clinical Oncology Group, organisme affilié responsable de la mise en œuvre d’essais cliniques sur le cancer dans l’ensemble de la province et du pays. Le Dr Peter McCulloch est nommé en tant que premier directeur du Groupe.

1984 :
Amélioration de l’accès à l’information sur la santé pour les Ontariens

En partenariat avec la Société canadienne du cancer, la Fondation participe à la création d’un Service d’information sur le cancer provincial en vue de mieux renseigner les patients sur leur maladie et les ressources mises à leur disposition.

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Années 1990

1990 :
Introduction du premier programme organisé de dépistage du cancer du sein dans la province

Premier en son genre dans la province, le Programme ontarien de dépistage du cancer du sein offre un dépistage du cancer du sein de haute qualité à la plupart des femmes âgées de 50 à 74 ans, ainsi qu’aux femmes âgées de 30 à 69 ans qui présentent un risque élevé de cancer du sein. Il vise à réduire le nombre de décès attribuables au cancer du sein en cherchant à détecter la maladie de manière précoce, lorsqu’il existe davantage de traitements possibles. Les mammographies de dépistage peuvent permettre de déceler un cancer du sein lorsqu’il en est encore aux premiers stades, moins susceptible de se propager aux ganglions lymphatiques et plus susceptible d’être traité avec succès.

1992 :
Amélioration de l’accès à la radiothérapie

En vue de mettre un terme à l’augmentation des temps d’attente, un bureau central temporaire aiguille les patients vers des centres de cancérologie plus éloignés de leur domicile. Afin de permettre à tous les Ontariens de bénéficier d’une radiothérapie dans des délais opportuns, le bureau est réouvert en 1999 lorsque les temps d’attente deviennent de nouveau trop longs.

1994 :
Création d’une base de données de directives et de normes fondées sur des données probantes

L’Initiative ontarienne relative aux directives cliniques applicables au traitement du cancer est créée en vue d’élaborer, de mettre en œuvre et de veiller au respect des directives et normes cliniques à l’échelle de la province. Désormais intitulé Programme de soins fondés sur la recherche, il a pour objectif d’améliorer la qualité des soins de cancérologie en encourageant la prise en compte des meilleures données scientifiques dans les pratiques et les décisions.

Amélioration de la recherche portant sur les cancers familiaux et héréditaires

Le Réseau ontarien d’étude sur le cancer et l’hérédité est créé en vue de superviser la recherche portant sur les cancers familiaux et héréditaires et le Groupe d’étude ontarien sur la prévention primaire du cancer. L’année suivante, le groupe d’étude publie des recommandations sur la manière dont les médecins de famille et autres fournisseurs de soins primaires peuvent contribuer à réduire l’incidence du cancer.

Établissement d’un cadre de travail pour les services cancérologiques en Ontario

Le gouvernement de l’Ontario publie Life to Gain, une stratégie provinciale de lutte contre le cancer basée sur une consultation publique réalisée l’année précédente. Ce plan entraîne la création du Réseau provincial de lutte contre le cancer, dont le mandat est de définir un large cadre de travail pour les services de cancérologie en Ontario. Le Réseau se charge de représenter les besoins des patients atteints d’un cancer, des fournisseurs de soins de santé, des organismes, des groupes communautaires, des hôpitaux et des planificateurs. Ses recommandations sont publiées en avril 1995 dans le Plan provincial de lutte contre le cancer.

1995 :
Taxol et chimiothérapie en Ontario

L’utilisation du nouveau médicament de chimiothérapie dénommé taxol est approuvée dans la province. Nous recevons un financement de 5 millions de dollars pour établir un programme pilote relatif à ce médicament. Près de 1 000 patients atteints d’un cancer reçoivent du taxol par le biais de ce programme.

Mise à profit de l’information aux fins d’amélioration de la prise en charge du cancer

La Division des sciences de l’information est créée au sein de notre organisme pour mieux mettre à profit le recours à la technologie de l’information dans le cadre de la collecte, de l’analyse et de l’utilisation des données afin d’améliorer la prise en charge du cancer dans la province.

1996 :
Annonce d’un nouveau cadre provincial de prise en charge du cancer

Le ministre de la Santé nomme une équipe de transition ayant pour mandat d’élaborer un nouveau cadre provincial de prise en charge du cancer, avec notamment la transformation de la Fondation ontarienne pour la recherche en cancérologie et le traitement du cancer en Action Cancer Ontario. Cette réorganisation permet de renforcer notre mandat et de le compléter en vue d’améliorer les services de cancérologie dans la province.

1997 :
Un nouveau nom pour une nouvelle ère de la prise en charge du cancer

Le 29 avril, nous adoptons officiellement le nom Action Cancer Ontario. Ce nouvel organisme se charge de coordonner et d’intégrer les services de traitement du cancer dans l’ensemble de la province.

OCF logo

1998 :
Maîtrise des facteurs de risque du cancer

Nous commençons à mettre en œuvre un plan ambitieux de transformation du réseau de soins cancérologiques en créant une Unité de prévention du cancer dédiée aux facteurs de risque bien établis du cancer : le tabac, l’obésité et la sédentarité. Les efforts de prévention sont encore aujourd’hui axés sur ces facteurs de risque ainsi que sur une meilleure compréhension de l’incidence des agents cancérigènes professionnels et environnementaux.

Soutien des chirurgiens du réseau de cancérologie

Le Réseau d’oncologie chirurgicale est établi afin de générer et fournir de l’information à la chirurgie du cancer et sert de lien entre les centres de cancérologie, les chirurgiens référents, les médecins de famille et les patients. Aujourd’hui, le Programme d’oncologie chirurgicale continue d’optimiser la prise de décisions, de renforcer la prise en charge des patients et d’améliorer la qualité et l’accessibilité de la chirurgie du cancer dans l’ensemble de la province.

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Années 2000

2000 :
Lancement d’un programme organisé de dépistage du cancer du col de l’utérus

Le Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus vise à réduire les taux de cancer de ce type en Ontario. L’objectif du programme et de diminuer le nombre de nouveaux cas de cancer du col de l’utérus et de décès attribuables à ce cancer en augmentant le nombre de femmes régulièrement dépistées. Il soutient les médecins et le personnel infirmier praticien afin qu’ils puissent offrir le meilleur dépistage possible à leurs patients.

2001 :
Amélioration de l’accès à la radiothérapie en vue de réduire le nombre d’Ontariens traités en dehors du pays

Pour répondre au nombre croissant de patients aiguillés vers les États-Unis en vue de recevoir une radiothérapie, nous avons ouvert une clinique d’urgence, administrée par une entente contractuelle conclue avec les Services canadiens de radio-oncologie, afin de fournir aux patients atteints d’un cancer de la prostate ou du sein des services de radiothérapie dans des délais opportuns. Bien qu’elle soit controversée, cette solution novatrice élimine le besoin d’envoyer des patients aux États-Unis pour recevoir leur traitement. En septembre 2003, la clinique est placée sous la direction du Centre régional de cancérologie de Toronto-Sunnybrook, désormais dénommé Centre de cancérologie Odette, et du Centre régional de cancérologie R.H. McLaughlin de Durham. Depuis lors, les temps d’attente pour recevoir une radiothérapie se sont constamment améliorés, grâce à une meilleure planification et de nouveaux investissements dans les centres de cancérologie, l’équipement de radiothérapie de remplacement et le personnel.

2002 :
Création d’un nouveau conseil visant à améliorer la qualité des soins pour tous les Ontariens

Le Conseil de la qualité des soins oncologiques de l’Ontario est fondé à des fins de suivi et d’orientation des efforts d’amélioration de la qualité ainsi que de communication publique du rendement du réseau de cancérologie. Premier en son genre au Canada, le conseil présente l’occasion unique de collaborer avec des patients, des fournisseurs de services de cancérologie et des responsables politiques afin de déterminer et d’évaluer les lacunes du réseau de cancérologie en matière de rendement et de qualité, de formuler des avis sur les priorités stratégiques et de planification et d’améliorer le réseau provincial de cancérologie. Le conseil publie l’Indice de qualité du réseau de cancérologie, un rapport en ligne chargé d’évaluer le rendement de ce réseau.

Logo du CQCO

2003 :
Présentation des plans de lutte contre le cancer de la province

Avec la publication du rapport Cancer 2020 : Plan d’action pour la prévention et le dépistage du cancer, un plan d’action ambitieux est établi pour notre organisme et les autres organisations participant à la prévention et au dépistage précoce du cancer. Un rapport d’étape lui fait suite trois ans plus tard. Grâce aux efforts d’un grand nombre d’organismes et d’individus, des avancées importantes ont été réalisées dans le domaine de la prévention et de la détection précoce du cancer depuis la publication initiale du rapport Cancer 2020, particulièrement en matière de réduction des taux de tabagisme.

Renforcement de la qualité des services de cancérologie en Ontario

Le Conseil de la qualité des soins oncologiques de l’Ontario publie son premier rapport, intitulé Strengthening the Quality of Cancer Services in Ontario (renforcement de la qualité des services de cancérologie en Ontario). Il s’agit d’un document en deux volumes présentant l’état actuel des programmes et des services de cancérologie de la province. Il intègre des contributions de plus de 30 oncologues, et traite des principales problématiques de qualité du réseau de cancérologie.

2004 :
Création d’un plan d’avenir pour le réseau de cancérologie

La publication du Plan pour la lutte contre le cancer en Ontario (2005-2008) officialise un plan d’action et une feuille de route triennaux pour le nouveau réseau provincial de cancérologie. Notre plan 2005–2008 constitue le premier plan global de lutte contre le cancer au Canada. Il se concentre sur le renforcement des capacités du réseau afin de répondre aux besoins croissants des patients atteints d’un cancer. Ce plan a jeté les bases des deuxième et troisième plans.

Intégration des centres régionaux de cancérologie à leurs hôpitaux hôtes

L’intégration officielle des centres régionaux de cancérologie à leurs hôpitaux hôtes permet d’offrir une prise en charge plus exhaustive en un même endroit. Ce changement permet de proposer un parcours uniforme et coordonné aux patients et à leur famille.

Amélioration des temps d’attente dans l’ensemble de la province

Au vu de notre expérience avec les systèmes provinciaux complexes d’information sur la santé, le ministère de la Santé et des Soins de longue durée nous charge d’établir et d’administrer le Système d’information sur les temps d’attente. Cet élément clé de la Stratégie gouvernementale sur les temps d’attente est le premier système d’information chargé du suivi, de la mesure et de la communication publique des temps d’attente dans l’ensemble de la province.

Élaboration d’une stratégie visant à améliorer les soins de cancérologie offerts aux Premières nations, aux Inuits et aux Métis

La publication de la première Stratégie pour la lutte contre le cancer chez les peuples autochtones permet de traiter des inégalités, des différences et des disparités auxquelles sont confrontés les Premières nations, les Inuits et les Métis en Ontario.

2005 :
Établissement de programmes régionaux de cancérologie aux fins de satisfaction des besoins locaux

Nous établissons des Programmes régionaux de cancérologie composés d’intervenants, de professionnels de la santé et d’organismes impliqués dans la prévention et la prise en charge du cancer. Ces programmes œuvrent à l’échelle locale en vue de répondre aux problématiques et aux besoins des patients; d’améliorer l’accès aux soins, les temps d’attente et la qualité des soins; et d’appliquer les normes et programmes provinciaux.

Suivi de l’amélioration des soins de cancérologie en Ontario

Le Conseil de la qualité des soins oncologiques de l’Ontario lance l’Indice de qualité du réseau de cancérologie. Premier outil de ce genre en Amérique du Nord, cet indice en ligne est mis à jour chaque année. Il permet notamment d’évaluer les progrès réalisés en matière de lutte contre la maladie et de déterminer les points à améliorer en matière de prévention, de traitement et de prise en charge du cancer.

Page d’accueil de l’IQRC

Lancement de l’Institut ontarien de recherche sur le cancer

Le gouvernement ontarien s’engage à consacrer 142 millions de dollars sur quatre ans à la création de l’Institut ontarien de recherche sur le cancer. Le Dr Tom Hudson est nommé président et directeur scientifique de l’Institut en juillet 2006. Sous la direction de ce chef de file confirmé et chercheur en génétique de renommée mondiale, l’Institut devient un centre de recherche majeur sur le cancer en Ontario. Au fil du temps, la nouvelle approche collaborative prônée par l’Institut renforce la réputation de l’Ontario en matière d’innovation dans la recherche sur le cancer et permet de proposer aux patients des traitements innovants contre le cancer.

2006 :
Soutien aux patients confrontés aux conséquences physiques et émotionnelles du cancer

Avec la création du CEIS, à savoir l’outil de collecte et d’évaluation interactives des symptômes, nous avons développé un instrument électronique facile d’utilisation qui permet aux individus de surveiller leurs symptômes. Les patients peuvent accéder à ce système depuis un kiosque informatique tactile de leur centre de cancérologie local ou depuis leur domicile via Internet. Les évaluations sont automatiquement envoyées à leur équipe de soins, afin que leurs symptômes puissent être identifiés et pris en charge de manière efficace et rapide. Bien qu’initialement considéré comme une initiative à court terme, ce projet, encore maintenu aujourd’hui, a été élargi à toute la province. L’outil a été adopté en 2008 par la British Columbia Cancer Agency (Agence de lutte contre le cancer de la Colombie-Britannique) et a également gagné le premier prix de l’innovation dans le domaine de la gestion de l’information sur la santé à l’occasion du Salon de l’innovation en soins de santé.

2007 :
Étude des facteurs de risque du cancer sur le long terme

Un groupe de partenaires en santé lance un projet de recherche à long terme afin de renforcer notre connaissance des facteurs de risques liés au cancer et à d’autres maladies chroniques. L’étude de cohorte basée sur la population ontarienne regroupe près de 150 000 Ontariens âgés de 35 à 69 ans dont la santé sera surveillée sur plus de 30 ans. Cette étude permettra de recueillir une quantité inédite de nouveaux renseignements sur la santé des Ontariens.

2008 :
Lancement du premier programme de dépistage du cancer colorectal

En 2008, nous lançons le programme de dépistage du cancer colorectal destiné à la population, le premier de ce genre au Canada. Le programme ContrôleCancerColorectal est conçu pour accroître la participation au dépistage et réduire le nombre de décès attribuables au cancer colorectal.

Logo de ContrôleCancerColorectal

2009 :
Établissement d’un réseau de gestion de la prise en charge des maladies rénales chroniques

Avec le lancement du Réseau rénal de l’Ontario, un système a été établi en vue de gérer la prestation des services liés aux maladies rénales chroniques, de détailler les normes et les directives encourageant l’offre des soins rénaux de qualité et d’élaborer des systèmes de mesure du rendement. Le Réseau s’engage à offrir des soins aussi près du domicile que possible tout en impliquant les patients dans la conception et la planification du réseau et en leur permettant de prendre des décisions éclairées avec leur équipe de soins de santé.

Logo du RRO

Adoption d’un rôle de chef de file dans le domaine du cancer professionnel

Le Centre de recherche sur le cancer professionnel est créé en vue de répondre au besoin d’optimisation de la recherche relative aux causes et à la prévention des cancers professionnels après des décennies d’efforts limités dans la plupart des pays. Ces recherches visent à combler nos lacunes au niveau de notre connaissance des cancers professionnels. Les résultats obtenus permettent d’éclairer la conception des programmes de prévention contribuant à améliorer la santé des travailleurs au moyen des contrôles des expositions professionnelles responsables du cancer.

Modernisation de l’équipement de radiothérapie à l’échelle provinciale

Un financement de 29,5 millions de dollars est alloué à 11 centres régionaux de cancérologie afin qu’ils remplacent leur équipement de radiothérapie par des unités plus modernes.

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Années 2010

2010 :
Introduction du système de radiochirurgie robotisée CyberKnife

En juillet 2010, le Centre de cancérologie Juravinski d’Hamilton et l’Hôpital d’Ottawa commencent à proposer le nouveau traitement de radiochirurgie robotisée CyberKnife. Pour de nombreux patients, ce traitement constitue une solution de remplacement efficace à la chirurgie liée à certains cancers.

2011 :
Dépistage des personnes présentant un risque élevé de cancer du sein

Nous étendons le Programme ontarien de dépistage du cancer du sein aux femmes âgées de 30 à 69 ans présentant un risque élevé de développer un cancer du sein.

Une femme passant une mammographie

Amélioration des programmes régionaux consacrés aux maladies rénales

Le Réseau rénal de l’Ontario s’engage à verser un financement de 3 millions de dollars aux 26 programmes régionaux consacrés aux maladies rénales.

Implication des patients dans la prise en charge du cancer

Avec le lancement du Comité consultatif des patients et des familles, nous confions aux conseillers des patients et des familles un rôle clé dans la définition des priorités stratégiques, l’élaboration du Plan ontarien de lutte contre le cancer et l’établissement de relations avec les initiatives et stratégies régionales d’engagement des patients. Depuis la création du rôle de conseiller des patients et des familles, notre communauté est engagée à presque tous les niveaux de notre organisme.

Des participants à une réunion du conseil consultatif des patients et des familles

2012 :
Définition d’une feuille de route pour le réseau rénal

Le Réseau rénal de l’Ontario lance le Plan rénal de l’Ontario I (2012-2015), établissant ainsi une feuille de route dont l’objectif est d’orienter la prestation des services de soins rénaux en Ontario. Le plan guide l’amélioration de la vie des patients atteints de maladies rénales en Ontario en soutenant une excellente prise en charge des maladies rénales chroniques, fondée sur des données probantes.

Adoption d’une approche politique en matière de prévention des maladies chroniques

Le rapport intitulé Agir pour prévenir les maladies chroniques est publié en partenariat avec Santé publique Ontario. Ce rapport présente 22 recommandations stratégiques visant à faciliter les choix sains pour les Ontariens, l’objectif final étant de réduire le fardeau des maladies chroniques.

Page de couverture des Recommandations pour améliorer la santé de la population ontarienne

Amélioration de l’accès et du soutien avec l’aide de responsables de cancérologie et d’infirmiers-pivots autochtones

L’établissement de responsables de cancérologie et d’infirmiers-pivots autochtones est un objectif présenté dans la Stratégie pour la lutte contre le cancer chez les peuples autochtones. Les infirmiers-pivots et les responsables régionaux de cancérologie autochtones collaborent avec les patients et les familles autochtones afin de répondre à leurs besoins uniques et de renforcer la capacité des régions à résoudre les problèmes du réseau de cancérologie auxquels sont confrontés les Premières nations, les Inuits et les Métis

2013 :
Impulsion d’améliorations à grande échelle dans le dépistage provincial du cancer du sein

Une étude indépendante menée par notre chercheuse en chef Anna Chiarelli a permis d’analyser la technologie utilisée pour les mammographies et d’observer que la radiographie numérique directe et le couple film-écran sont considérablement plus efficaces que la radiographie par ordinateur en matière de détection du cancer du sein. Cette recherche encourage une transition de toutes les mammographies à l’échelle provinciale vers la radiographie numérique directe.

Amélioration de la qualité des soins

L’établissement du Partenariat de gestion de la qualité (composé de l’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario et d’Action Cancer Ontario) par le ministère de la Santé et des Soins de longue durée en mars 2013 permet de mettre en œuvre des programmes provinciaux de gestion de la qualité dans trois domaines de services de santé : la coloscopie, la mammographie et les pathologies.

Dépistage mobile du cancer

Le lancement de deux nouvelles caravanes de dépistage mobile nous permet de prendre la route avec notre équipement de dépistage du cancer du sein, du col de l’utérus et du côlon. Chacune de ces deux caravanes est dotée d’un matériel de mammographie numérique de pointe, d’un personnel médical qualifié capable de réaliser des tests Pap et de trousses de dépistage du cancer colorectal à domicile.

La caravane de dépistage mobile du cancer

2014 :
Adoption d’une approche personnelle aux fins d’amélioration du dépistage du cancer

Le Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus lance une initiative de correspondance et de rappel personnalisés qui invite les femmes à effectuer le test Pap et à se présenter à leur rendez-vous de suivi. L’envoi de courrier, entre autres, contribue à l’augmentation des taux de dépistage provinciaux. Un dépistage du cancer régulier permet de détecter plus de cancers à un stade précoce, à savoir lorsqu’il existe plus d’options de traitement et une meilleure chance de survie.

Correspondance personnalisée du Programme ontarien de dépistage du cancer du col de l’utérus

2015 :
Connaissez-vous votre QI Cancer?

Mon QICancer lance un outil en ligne conçu pour permettre aux hommes et aux femmes de calculer leur risque de développer un cancer du sein, du col de l’utérus, du côlon ou du poumon. Les individus peuvent utiliser cet outil pour mieux connaître leur risque de cancer et savoir ce qu’ils peuvent faire pour le diminuer, en se concentrant notamment sur des changements précis leur permettant d’adopter un mode de vie plus sain.

Rapprochement des soins du domicile

La dialyse à domicile, ou dialyse indépendante, est offerte afin de permettre aux patients de recevoir leur traitement à leur domicile, sans intervention médicale directe. Ce programme permet aux patients aptes aux plans psychologique, médical et social d’adopter ce plan de soins à domicile.

Patient s’administrant son traitement à domicile

Mesure de l’incidence des initiatives systémiques sur la prévention et la détection précoce du cancer

Grâce au lancement de l’Indice de qualité du système de prévention en 2015, nous analysons désormais 15 indicateurs visant des domaines tels que le tabac, l’alcool, l’alimentation saine, l’activité physique, l’environnement, les rayons ultraviolets et le dépistage du cancer. Il nous a permis de mesurer pour la première fois l’incidence des initiatives systémiques sur la prévention et la détection précoce du cancer.

Page de couverture de l’Indice de qualité du système de prévention

2016 :
Lancement de Votre voix est importante

Nous sommes désormais en mesure d’enregistrer et d’évaluer l’expérience du patient presque en temps réel ou sur le lieu de soins. L’enquête Votre voix est importante permet aux patients de commenter les soins qu’ils reçoivent et nous fournit des données provenant de l’ensemble des centres régionaux de cancérologie. Elle nous permet donc d’évaluer les progrès réalisés au fil du temps et d’apporter des améliorations importantes aux soins.

Lancement du Réseau ontarien des soins palliatifs

Le lancement du Réseau ontarien des soins palliatifs signale le début d’un partenariat entre les intervenants communautaires, les fournisseurs de services de santé et le système de santé. Ils adopteront une approche coordonnée et normalisée pour la prestation de services de soins palliatifs dans la province.

Présentation des données liées aux maladies rénales chroniques

L’Atlas des maladies rénales chroniques est lancé. Cet instrument présente des données collectées entre 2010 et 2015 auprès de patients ontariens atteints de maladies rénales chroniques avancées ou à un stade terminal. L’atlas permet d’analyser les tendances en matière de maladies rénales, de soins rénaux et de surveillance de ceux-ci en Ontario.

Page de couverture du rapport Statistiques sur le cancer en Ontario

Détermination de l’évolution du cancer en Ontario

La publication des rapports statistiques ontariens sur le cancer nous permet d’accéder aux données compilées à partir du Registre des cas de cancer de l’Ontario, et ce, afin de nous donner une première vue d’ensemble de l’évolution du cancer dans la province, en se concentrant sur les taux d’incidence, de mortalité, de survie et de prévalence de cette maladie.

2017 :
Transition numérique

En normalisant l’application des directives nationales de triage à l’échelle de l’Ontario, nous établissons un système de décisions de triage électronique capable de collecter et d’analyser les données de triage. La mise en œuvre provinciale du système permet de veiller à ce que les patients bénéficient d’un processus de triage cohérent et de haute qualité, et ce, quel que soit l’endroit où ils se trouvent.

Dépistage du cancer du poumon

À partir de juin 2017, nous lançons un projet pilote dont le but est de commencer à organiser le dépistage du cancer du poumon chez les personnes à haut risque dans l’ensemble de l’Ontario. Les sites pilotes comprennent l’hôpital d’Ottawa, l’hôpital Renfrew Victoria, Horizon Santé-Nord à Sudbury et Lakeridge Health à Oshawa.

Un patient de Lakeridge Health avec un fournisseur de soins de santé

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